jeudi 25 juillet 2019

Une course ou une «ronne» (run)?

Les journaux contribuent au maintien d’anglicismes inutiles, mais bien installés dans le paysage. On lit la manchette « Un chauffeur de taxi sauvagement battu pour une ‘run à 19 $» (Le Journal de Québec, 24 juillet, p. 17). Le chauffeur a beau avoir utilisé l’expression, le journaliste l’avoir cité, le titreur aurait pu se servir du mot «course». Les guillemets n’annulent pas la mauvaise influence du mot anglais et la mise au chômage techniques des mots français. La lecture du mot par 200 000 lecteurs contribue à «l’imprimer» dans les cerveaux des lecteurs du journal. Pourquoi saboter le travail des enseignants, les efforts de l’OQLF et de la société dans son ensemble? La conscience sociale devrait préoccuper les auteurs des manchettes.

Exclamations: Fuck!

2024.03.01. La chroniqueuse Josée Blanchette aime bien parsemer ses textes de mots anglais. L’habitude fait partie de son style. Dans le Dev...