2024.03.01. La chroniqueuse Josée Blanchette aime bien parsemer ses textes de mots anglais. L’habitude fait partie de son style. Dans le Devoir du 1er mars (p. B8), elle aligne : «token», «doomisme», smatte», «kids», «business as usual», «fuck le green», «casser le party», «mom», «guess what?», «fuck l’inflation», «c’est un no-win». L’exclamation «fuck» est promue dans un titre. Cela est dans l’ordre des choses. Les Québécois ignorent la plupart des exclamations de la francophonie et ils cultivent celles qu’ils importent du voisinage anglo-saxon. Jean Forest en a dressé une liste, environ 400. Il observe qu’une grande partie de ces interjections vient du milieu environnant. Or, «fuck!» est très productif (fuck! fuck all! fuck off! fuck you!) et il s’accouple même avec le joual (fuck hostie! fuck la marde! fuck you hostie!). Jean Forest propose des équivalents (Putain de …!). Mais madame Blanchette ne leur trouvera pas le charme de l’original!
mercredi 3 avril 2024
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Historique ? (2025)
2025.03.01. On a tendance à qualifier d’ historique bien des faits qui ne le seront que dans quelques décennies. Le traducteur André Racic...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2016. La saison des travaux routiers est courte en territoire québécois. Aussi se rend-on compte aisément que les détours obligatoires, d...
-
2022-04-06. Les journaux devraient demander aux journalistes de prendre connaissance des notes linguistiques des collègues. Par exemple, cel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire