2019-06.01. Ce serait un mauvais signe s’il fallait que le nouveau regroupement indépendantiste (Parti pour l’indépendance du Québec) soit obligé de mener une campagne AGRESSIVE de recrutement. Un membre du bureau du parti, Michel Blondin, aurait déclaré : « Nous serons relativement agressifs pour recruter des membres » (Le Soleil, 25 mai, p. 8, 5e col.). Il a mal choisi le mot « agressif ». Selon Guy Bertrand (Radio-Canada), il exprime « une certaine notion de violence ou de colère » (400 capsules linguistiques, vol. 2; 2010). Bertrand illustre son propos : «… on peut dire d’un vendeur qu’il est agressif si ce vendeur intimide ses clients ou s’il s’impose un peu trop ». Cela vaut aussi pour les recruteurs d’un parti. On peut espérer que l’attrait du parti jouera sans qu’il soit nécessaire de brutaliser les citoyens, de les harceler et qu’on apprendra que l’adjectif français n’a pas le sens de « dynamique », de « persuasif » et d’« énergique », comme c’est le cas en anglais
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