2023-01-09. Madame Mireille Elchacar, auteure de Délier la langue (Alias, 2022) écrit : «Fait un peu difficile à admettre : lorsque l’on utilise un mot qui vient de l’anglais, on utilise en fait un mot français». On ne se pose pas la question de l’origine des mots piano, café, chocolat et bière. La majorité des Québécois (et j’en suis) échouerait à l’examen. En revanche, on soutiendrait qu’ils sont des mots français pure laine. Ils ont été usinés ici, polis par le nordet, transcrits au plus près des sons naturels de la langue. Ce qui n’est pas encore le cas des mots «Job», «fun» présentés par l’auteure. Sans doute qu’un jour écrira-t-on «djobbe» et «fonne». Des locuteurs pourraient proposer d’autres candidats à la naturalisation et à l’intégration : «party» sous la présentation «parté», «chum» sous «tchomme», «whiski» sous «ouiski», etc. Il faut suivre les classiques : «lousse», «toune» et l’unique «tracel» . De vrais modèles!
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