2016. La saison des travaux routiers est courte en
territoire québécois. Aussi se rend-on compte aisément que les détours
obligatoires, des déviations », sont
choses courantes. Le ministère des Transports du Québec néglige la nuance.
Il multiplie les panneaux « Détour ». Pourtant, le détour, si on se fie au
dictionnaire, résulte d’un choix personnel. Le Robert illustre le phénomène : «
Le site vaut le détour» ou « J’ai fait un détour pour vous dire bonjour ». Au
mot «déviation », les exemples sont les suivants : « Déviation des véhicules
pour cause de travaux » et «Flécher la déviation ». Il y a une nuance à faire
entre les deux mots. Depuis le début du siècle, l’Asulf demande au Ministère de
faire la distinction et d’utiliser « Déviation ». On voit à l’occasion des
panneaux routiers lumineux l’utilisant. Mais ils sont les exceptions par
rapport aux panneaux «Détour ». Comme les Québécois savent ce que sont une
«déviation» et un « détour », on pourrait remplacer petit à petit les panneaux
majoritaires par « Déviation ».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Risquer de marquer plusieurs buts ! (2025)
2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures fo...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire