2014.05.24. Le journaliste François Bourque du Soleil (24
mai 2014, p. 20, 4e et 5e col.) qualifie à trois reprises les salariés de la Fonction
publique québécoise de « réguliers
et occasionnels ». Il ignore que le premier des deux mots est un anglicisme
sémantique. Pourtant les auteurs de dictionnaires et les remarqueurs dénoncent
de manière unanime l’emploi du mot en ce sens : OQLF, Français au micro, Paul
Roux (1997), Camil Chouinard (1500 pièges…) et même Usito, qu’on peut
considérer comme un dictionnaire d’usage. Pourtant, professionnel de la langue,
F. Bourque devrait écrire « permanents et occasionnels ». Peut-on lui suggérer
un petit exercice? Écrire deux fois, pas plus, « réguliers et irréguliers »?
L’exercice lui révélera inévitablement son erreur.
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