2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures formées à l’aide du verbe « risquer ». Il écrit : « Le mot ‘risque’ traduit la ‘probabilité de survenance d’un danger' » (Les mots dits; Éditions du Journal, 2016, p. 59). Ceux qui seraient ses collègues actuels ne tiennent pas toujours compte de sa remarque. À preuve, la phrase : « Pour la première fois en 30 ans, un Québécois risque de marquer 25 buts … » (Le J. de Qc, 2 juillet, p. 52). Le risque serait un exploit sportif! Guy Bertrand, le langagier de Radio-Canada, écrit : «… dans la langue courante, on accepte l’emploi du verbe ‘risquer’ pour parler d’éventualités positives, mais dans la langue soutenue, il est tout de même préférable d’associer le verbe ‘risquer’ à des réalités négatives…» . Bref, le journaliste aurait pu écrire : «… un Québécois pourrait marquer 25 buts…».
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