2025.07.03. Le journaliste écrit : « Les usagers de la traverse Québec-Lévis devront trouver une alternative…» (Le Journal de Québec, 3 juillet, p. 5). En français, il faudrait comprendre qu’on doit identifier ou trouver deux solutions ou deux possibilités. Par exemple, traverser le fleuve en hélicoptère ou passer par les ponts Pierre-Laporte ou celui dit «de Québec». Mais le mot «alternative» ne signifie pas, en français, «solution de rechange» et, surtout, une seule autre possibilité. Une commentaire de l’Asulf, consultable à distance, est limpide : «En français, on entend par « alternative » (au singulier) une situation qui présente deux possibilités entre lesquelles il faut choisir, contrairement au mot anglais « alternative », qui désigne chacune de ces possibilités. Toutefois, sous l’influence de l’anglais, « alternative » est souvent employé à tort, en français, dans le sens anglais du mot.» De fait, il sera plus aisé de trouver un seul autre moyen de traverser le fleuve que deux ou trois!
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