samedi 29 juin 2019
Entente ou «deal»? (2020)
2019-06-28. On veut souvent s’excuser de l’utilisation d’un mot anglais en ajoutant «comme on dit en latin!». Les journaux, eux, guillemettent le mot. Aussi lit-on dans le Journal de Québec : «Le ‘deal’ de la mairesse» (27 juin, p. 3). Guillemets ou non, le lecteur assimilera le mot anglais (employé par la mairesse de Montréal, Valérie Plante) tel qu’on le lui présente et l’utilisera à son tour sans se demander s’il existe un mot français équivalent. Dans les circonstances, on peut juger que l’attitude du journal est déloyale et traîtresse. Les locuteurs font appel, instinctivement et spontanément, aux mots et aux expressions que les médias leur serinent jour après jour. Si les journalistes ne savent pas remplacer le mot anglais par «entente», «compromis», «gageure», etc., les locuteurs ne connaîtront que le mot anglais et c’est ce dernier qu’ils utiliseront tout à trac.Les journalistes n’ont pas à faire fond sur les faiblesses langagières des élus même si cela révèle leur peu de souci de la qualité de la langue.
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