mardi 8 septembre 2020

«Démotion» (2017)

 

2017.10.11. Des mots étrangers traversent la frontière et émigrent au Québec qu'on a peine à identifier. Ils ont une allure française. C'est le cas des verbes «revamper » (rajeunir) et «finaliser » (ficeler), des substantifs  «représentation» (démarche) et «démotion ». Ce dernier substantif a été utilisé par l’animatrice de Radio-Canada cet après-midi (11 oct. vers 17 h 30). Elle parlait du ministre François Blais et de la décision du premier ministre de confier la responsabilité de la capitale nationale à un autre collègue. Le substantif n’appartient pas au français. Mais il existe bel et bien en anglais («demotion »). Son équivalent français est «rétrogradation ». Le terme est donc un emprunt intégral à l’anglais. Selon l’Office, il ne vient combler aucune lacune en français. En somme, Madame Lachaussée n’a aucune raison de l’employer. Mais on lui concédera qu’il serait facile à intégrer et à assimiler! À l’égal des compères nommés.

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