2014.10.27. Le chroniqueur D. Desjardins n’apprécie pas qu’on lui fasse des remarques langagières. Samedi (Le Devoir, 25-26 octobre, p. B-5), il a reproché à madame M.É. de Villers d’avoir dénoncé son emploi de « canne » de conserve au lieu de boîte de conserve. Il assimile la linguiste à un flic de la langue et il chante les louanges de la « canne », laquelle ferait vrai, comme le mot « fuck » dans le langage de X. Dolan. Desjardins affirme « J’ai écrit canne pour faire vrai, familier, et parce que cette vérité avait du rythme ». Sans doute comme d’autres mots présents dans son texte (viarge, shit, crisse) et comme d’autres qu’on peut lui suggérer (call, chum, item, lousse,shift, tailgage, timing, truck, etc.)! Si ces mots ont plus de rythme que leurs équivalents français, s’ils illustrent mieux la réalité des choses dans l’esprit du journaliste, si c’est le seul type de mots qui lui vient à l’esprit quand il veut faire évoluer le français parlé en sol laurentien, il peut changer de programme. Il est loin de suivre les brisées de San-Antonio.
jeudi 18 mars 2021
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