2020-12-12. Un jeune journaliste, en stage au Soleil, ignore les expressions «aide-soignant» et son féminin. Il connaît «préposée» et «préposée aux bénéficiaires» (12 déc., p. 14). Les deux expressions sont passées de la catégorie «Déconseillé» à la deuxième place de la liste des termes privilégiés de l’Office de la langue, derrière «aide-soignant», en mai ou juin dernier. Pour le moment, «aide-soignant» reste en position de tête. Quand on relève les exemples du Trésor informatisé de la langue française, on s’aperçoit que les préposés le sont à des domaines : à la propreté, au vestiaire. Le Robert donne préposé des douanes. En somme, on ne voit pas : préposé aux visiteurs, préposé aux clients, ni préposé aux bénéficiaires. La définition du terme minore l’importance de la fonction dite subalterne. Pendant ce temps, des ambulanciers militent en faveur d’un anglicisme qui leur semble sans doute plus rentable: «paramedic». «Aide-soignant» serait peut-être plus rentable tout en décrivant mieux la fonction.
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