2023-01-20. Le Journal de Québec met les projecteurs sur l’expression «Préposé aux bénéficiaires» (19 janvier, 1e p.). L’Office de la langue l’a, par le passé, critiquée au motif qu’un patient n’était pas un bénéficiaire. Mais il s’est révisé depuis. Le linguiste Lionel Meney, pour sa part, soulève le fait qu’un préposé est en charge de quelque chose et non de quelqu’un. Il s’appuie sur le Trésor de la langue française, lequel observe qu’on peut être préposé à une fonction, à un service, à une activité, à la garde de quelqu’un, etc. (voir le blogue Carnet d’un linguiste). Le Petit Robert donne deux exemples qui corroborent la position du TLF : «préposés des douanes» et «préposé au vestiaire». Il serait préférable de favoriser «aide-soignant», mais il est sans doute plus facile d’entériner un usage douteux.
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