2025-10-15. En 1967, le grammairien Gérard Dagenais (1913-1981) écrivit : «Le français au Canada souffre de l’influence du passif anglais, qui fausse ses perspectives. Il importe de s’appliquer à s’exprimer le plus possible par la voix active. On cherchera le plus possible à éviter le passif (Dictionnaire des difficultés de la langue française au Canada, p. 474). Le conseil, le moins que l’on puisse dire, n’est pas toujours suivi. Le lectorat du Journal de Québec a sous les yeux la phrase « Le compagnon de la victime a été rencontré par les enquêteurs … » (15 octobre, p. 20). Si les rédacteurs de la nouvelle avaient suivi les conseils de Gérard Dagenais, ils auraient écrit : « Les enquêteurs ont rencontré le compagnon de la victime ». L’anglicisme de syntaxe illustré par l’extrait marque la profondeur de l’anglicisation furtive du français québécois.
dimanche 2 novembre 2025
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