mercredi 8 avril 2020
Bref / «Faire une histoire courte» (2020)
Il serait de mise que les animateurs ou chefs d’antenne de la première chaîne, la radio de référence, tiennent compte des remarques rédigées par leurs services linguistiques. Ces derniers en ont sans doute rédigées des milliers depuis la création des services en 1960. Les auditeurs ont entendu l’expression «Pour faire une histoire courte » lors de l’émission Dessine-moi un dimanche (5 avril, 9 h 15). Vérification faite, à droite ou à gauche, on note qu’elle est une tournure calquée sur l’anglais. Tel est l’avis de Bruno Colpron (1982), de Michel Parmentier 2006), de Marie-Éva de Villers (2018). Et c’est aussi l’avis des grammairiens du réseau. D’abord de Camil Chouinard (1500 pièges…; 2007) et surtout des contemporains, Guy Bertrand et ses collègues du Français au micro, lesquels écrivent: «Il vaut mieux dire, selon le contexte, en somme, pour abréger, pour résumer, en un mot, pour en venir aux faits, et même, ajoutent-ils, bref’.
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