jeudi 2 avril 2020
Etc.? les préalables
Le docteur Arruda occcupe le devant de la scène depuis deux semaines. Il est éloquent et convainquant. Il lui arrive d'appuyer trop rapidement la détente des «etc.». Mais il n’est pas le seul. La locution latine vient après une énumération ou à la suite d’une phrase incomplète. C’est la règle proposée par Le Bon usage (2008) de Grevisse. En somme, on ne devrait pas dire «les malades, etc.»). Mais on pourrait très bien dire «les ambulanciers, les infirmières, etc.». Guy Bertrand note : «… on doit toujours faire précéder l’abréviation ‘etc.’ d’au moins deux exemples» (400 capsules… ). Jean-Pierre Colignon fait une observation semblable : «Etc. est employé pour abréger une énumération… C’est… une impropriété que de l’employer derrière un unique terme» (Défense de la langue française, 4e trim. 2016). La faute est vénielle. Il serait déplacé d’en faire la remarque au docteur Arruda. Mais les Québécois devraient en prendre acte et la mettre en pratique.
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