(2015) Un correspondant fait part d’une expression
prononcée par le premier ministre Trudeau. Il l’a entendue à la radio
gouvernementale le 30 novembre 2015, au bulletin de nouvelles de midi précise-t-il :
« Il n'est pas question d'adresser les dangers…». Le correspondant note que
l’emploi du verbe « adresser » dans
le contexte est incorrect. De fait, il constitue un calque et un anglicisme
sémantique. Le premier ministre n’est pas le seul à utiliser le terme à mauvais
escient. Mais son utilisation est plus grave quand elle est le fait d’un Saint
Jean Bouche d’or et qu’elle est diffusée urbi et orbi par les médias. Le P.M.
devrait savoir, mais aura-t-il le goût ou le temps d’apprendre et de se
corriger? D’en arriver à dire plutôt «de considérer les…», « de s’attaquer aux…
». Chose sûre, il a quatre ans devant lui pour publiciser le bon usage du
français
dimanche 24 mai 2020
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Risquer de marquer plusieurs buts ! (2025)
2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures fo...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire