dimanche 17 mai 2020
Dédier? (2020)
2020-05-16 Le téléjournal Québec (16 mai) consacre son premier reportage à trois rues réservées, les fins de semaines, aux piétons de la capitale. Mais un bandeau de l’écran proclame : «Rues dédiées aux piétons». La journaliste utilise une fois l’expression «… il va falloir dédier cette rue…». Muriel Gilbert, correctrice au journal Le Monde, écrit à propos du verbe : «En français, on ‘dédie’ un chapelle à un saint ou un livre à sa mère, pas un institut à la recherche médicale….ni un salon à la vache normande. C’est une erreur calquée sur le ‘dedicated’ anglais, qui a … la même racine étymologique, mais pas exactement le même emploi». (Un bonbon sur la langue). On retrouve des observations similaires au Québec : dans la Banque de dépannage linguistique, dans le Multi dictionnaire, dans la Presse (un billet de Paul Roux, 11 déc. 2005). Somme toute, le calque est inutile. La journaliste connaissait l’expression française, puisqu’elle l’utilise à une reprise. Mais le titreur a préféré le calque. Ce qui est regrettable.
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