2019-06-20. Comment la Presse
canadienne peut-elle laisser passer la phrase : «En partageant ses progrès pour
la deuxième année du plan d'action, l'ONF…»? (texte relevé le 19 juin),
L’emploi du verbe «partager» dans le contexte fait problème.
Normalement, les relecteurs de journaux et, a fortiori, d’agences, se doivent
de douter, de se poser des questions, de décourager un emploi ou même de le
justifier. Le verbe relevé ici et supposé signifier « Communiquer, émettre,
exprimer, raconter, faire part de» est noté «
emploi critiqué» par le dictionnaire Usito. G. Bertrand (Le français au micro)
le considère comme un anglicisme. Il en va de même pour la Banque de dépannage…
(OQLF) : on y précise : «… partager n’a pas le sens de « communiquer », sens
que l’on recense parfois… pour le verbe anglais to share».Il est possible qu’on
ne se soit pas encore attardé à la difficulté à l’Agence. Il serait temps de le
faire.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Risquer de marquer plusieurs buts ! (2025)
2025.07.02. Jacques Lafontaine, ancien correcteur au Journal de Québec, invite les locuteurs et ses collègues à se méfier des tournures fo...
-
2025.05.12. Ce serait déjà un anglicisme que d’écrire «… l’école des Bâtisseurs accueille des élèves du programme régulier ». Mais on fait...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire