2020-06-30. La Société de sauvetage a mis sur pied en 2007 une brigade qu'elle n’a pas réussi à nommer en français : la brigade splash. Nous, Québécois, ignorons souvent que le mot est anglais. Nous vivons une anglémie systémique : on en est inconscient, on ne sait pas qui en est la cause, comment elle se transmet et comment la combattre. Au début de juillet 2018, la mairesse de Montréal s’était jetée à l’eau à l’occasion du «Grand Splash». La Société vient de faire la manchette sur les ondes (Téléjournal Québec, 28 juin, 18 h 8). Les dictionnaires de traduction ont beau aligner les mots français équivalents (floc, plouf, éclaboussures etc.), rien n’y fait : le bruit que fait un corps qui tombe à l’eau ici (splash) est différent de celui qu’il fait dans les pays francophones (floc, plouf ou splatch). Nous nous américanisons. Comme le chante Chloé Sainte-Marie : «Je m’anglicise lentement / Lentement je m’anglifie / Je dis see you… Je dis shit.. Je dis bulshit madam».
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