(2017) Quand on voit qu’une candidate battue lors des élections
municipales du 5 novembre a «besoin d’un petit BREAK» (Le Soleil, 24 nov. 2017), on peut se
demander qui est responsable de son ignorance des mots français «pause»,
«repos», «répit», «temps d’arrêt». La famille, l’école, les médias ou
l’ensemble de la société? Il est vrai que la société ne privilégie pas le
bien-dire et qu’on fait de moins en moins la distinction entre les registres de
langage. L’école a sans doute joué son rôle, mais son influence aura été
annulée avec le temps. Les médias, quant à eux, n’osent pas rappeler à leurs
lecteurs ou à leurs auditeurs les expressions correctes en français. Le mieux
qu’ils peuvent faire, c’est de les mettre en italique afin de signifier que
voilà une expression étrangère. Des milliers de lecteurs la reliront, la mémoriseront
et la répéteront. On tourne en rond. Les générations montantes reconnaîtront, à
leur tour et au profit des médias, non d’avoir besoin d’une pause ou d’un peu
de repos, mais d’un petit «break»!
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