2019-07-21. Il est des anglicismes installés depuis longtemps dans le français. C’est le cas du mot «confortable» appliqué à des objets et présent en français depuis le XVIIe siècle. Personne ne le remettra en cause. Il fait partie du décor. Mais il est courant, au Québec, de lui ajouter un nouveau sens, toujours sous l’influence de l’anglais. Une citation récente : «Il s’agit d’un dossier… très rigoureux…, ce qui nous rend très confortables» (Le Soleil, 19 juillet, p. 6). Elle est du président du conseil de direction du SILQ La question essentielle est «y a-t-il lieu de relever l’anglicisme sémantique nouveau?» On peut répondre «oui» si l’on juge que les locuteurs ont un mot à dire sur le sujet et si le français est en mesure d’exprimer la même idée. Alors, les solutions de rechange ? En voici quelques-unes : «ce qui nous rend à l’aise » , «… sur lequel nous sommes d’accord», «…et que nous entérinons», etc.
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