2016.03.26. Ni l’enseignement du français, ni celui de l’anglais, ni leur apprentissage, ne parvient à corriger les anglicismes qui suintent des journaux. On « adresse des problèmes » au lieu de les aborder, on « questionne une affirmation » alors que l’on devrait la contester ou en douter. Ainsi le Devoir (25 mars 2016, p. A 10) reproduit une phrase de monsieur Andrès Fontecilla : «… le passé antisyndical de M. Péladeau nous questionne beaucoup… ». Une attitude, une croyance, une pensée pourraient-elles poser des questions? En français, un tel exploit n’est pas possible. En anglais, il l’est. On dit : « Their patriotism was questioned » mais on ne dit pas en français : « leur patriotisme a été questionné ». Les traducteurs rendent l’expression par « leur patriotisme a été mis en cause ». L’anglais suinte de partout! Il faudra sans doute trouver des solutions.
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