2017.09.20. Face au relevé périodique de formes fautives relevées dans les médias, un correspondant pose une question : les journalistes lisent-ils ce qui s’écrit sur les problèmes de langue? On peut tenir pour acquis qu’une minorité consulte la Banque de dépannage linguistique, le Multidictionnaire ou le Français au micro. B. Savard, le chef d’antenne du Téléjournal Québec, a lancé, sans la moindre hésitation, comme s’il s’agissait d’une expression entérinée par l’Office de la langue française : «poste à combler » (Téléjournal Québec, 20 sept. 18 h 35). En 1996, l’Asulf la qualifiait d’anglicisme tenace. En 2009, on écrivait dans une publication de l’Office «C’est une impropriété d’employer le verbe combler, à la place de pourvoir, en parlant d’un poste. Au sens propre, on peut combler un puits, un fossé… Dans des emplois au sens figuré, on peut combler une lacune, un déficit…. mais on ne saurait combler un poste» (Vocabulaire des relations professionnelles / M. Lapointe-Giguère, p. 111). La BDL produit aussi une fiche sur le sujet. Mais les journalistes réfléchissent-ils à la langue qu’ils parlent? Et imaginent-ils un tant soit peu qu’ils pourraient l’améliorer?
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