2020-10-09. Donner une preuve du racisme systémique de la société québécoise paraît beaucoup plus difficile que d’y arriver avec l’anglicisation. Du côté du racisme, on peut en donner quelques illustrations. Mais il en va tout autrement de l’anglicisation systémique. On a d’abord des données démographiques rétrospectives. Côté langue elle-même, des répertoires alignent un nombre imposant d’anglicismes (Léon Lorrain en 1936 : 1200, Colpron en 1982 : 2000 et en 1999 : 5000; Jean Forest en 2010 : entre 10 et 12 000). En comparaison, les dictionnaires d’usage du français contiennent 40 000 mots. Comme pour le racisme systémique, on peut citer des cas récents, mais plus aisément : selon madame Anglade, le premier ministre serait «boqué» (entêté), les publicitaires annoncent des «inventaires» importants (stock), les entreprises, des postes à «combler» (à pourvoir), des techniciens ambulanciers se font appeler «paramédics». On pourrait allonger la liste. Somme toute, documenter un phénomène et l’autre est sans commune mesure.
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