2020-09-25. Il est des franglicismes classiques : appliquer, appointer, bréquer, finaliser, canceller… Arrêtons-nous à ce dernier verbe. Le ministre de la Santé l’a glissé aux oreilles des 50 000 auditeurs de TVA (à 22 h 3 le 24 septembre). Le mot fut reproduit le lendemain dans le Journal de Québec: «Si on cancelle les activités...» (p. 3). Par chance, on ne l’a pas reproduit dans les manchettes! Le verbe est utilisé ici sous l’influence de l’anglais. Il prend la place de synonymes français : abandonner, annuler, contremander, déprogrammer (les activités). Les instances dont fait partie le ministre, Office québécois de la langue et Assemblée nationale, ont rédigé des fiches sur le sujet. L’État agit sur la langue étant donné que les élus sont à la fois des législateurs et des locuteurs. En toute logique, ils devraient s’inspirer des conseils linguistiques des administrations qu’ils dirigent, et dont ils fixent les crédits.
jeudi 1 octobre 2020
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