jeudi 1 octobre 2020

«Démotion» (2020)

2020-09-08. Que faire quand deux journalistes de Radio-Canada ignorent les mots français «rétrogradation», «déclassement», même «dégommage»? La question se pose, car on a entendu le chef d’antenne et le correspondant de la chaîne à Ottawa s’échanger le mot anglais «demotion» (8 sept., vers 11 h 45) en rapport avec la formation du contre-gouvernement conservateur. On remarquera que le mot se prononce bien en français si on lui met un accent aigu. Il est vrai aussi qu’il pourrait constituer un antonyme parfait à «promotion» en remplaçant «pro» par «dé». Mais le français possède des solutions de rechange. Revenons à la question : que faire? Demander à l’Office de rappeler l’existence des mots français? Son influence est minime par rapport à l’auditoire de la radio fédérale. Demander au réseau scolaire de... ? Ce sera le tonneau des Danaïdes. Les médias ont des outils à leur portée (Banque de dépannage linguistique, Français au micro, répertoires correctifs, dictionnaires de traduction). Mais désirent-ils vraiment faire un effort?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

One-man show (2025)

2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...