2014.09.29. Est-il possible de convaincre un Québécois que la phrase passe-partout « pour faire une histoire courte » lui vient directement de l’anglais? Sans doute pas. Dans tous les cas, il faudra fournir des preuves. En voici quelques-unes. Lionel Meney a relevé l’expression et l’a remise en français standard. Michel Parmentier l’inclut dans son Dictionnaire des expressions... calquées sur l’anglais et il propose des solutions de rechange : bref, en bref, en deux mots, en résumé, somme toute. La phrase « Pour faire une histoire courte, on m’a transporté d’urgence à l’hôpital » deviendrait normalement « Enfin, bref, on m’a transporté d’urgence… ». M.É. de Villers qualifie l’expression de forme fautive et de calque (Multi dictionnaire). Un répertoire récent (Bernard Vincent, Dictionnaire français-anglais des expressions populaire, 2013) épingle l’expression « en deux mots comme en mille » et aligne sa contrepartie anglaise : « To make a long story short ». Cela ressemble fort à l’expression québécoise. Bref…
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