2016.06.12. Un parlant français d’Amérique doit accepter d’apprendre sa langue toute sa vie. On peut supposer que Pierre Lapointe sera d’accord avec l'affirmation. On en reproduit une citation dans le Devoir de la fin de semaine (11-12 juin, p. E 1). Il souligne la qualité de ses collègues de départ : « On savait tous qu’on était dus pour faire de belles choses ». Ses enseignants et ses professeurs ne lui ont sans doute jamais fait remarquer que la tournure « être dû pour » est un calque de l’anglais « to be due for ». En français, on dit « on était mûrs », « on était préparés pour », « c’était le temps de… », etc. Les dictionnaires de traduction ne rendent jamais « to be due for » par « être dû pour ». La BDL note : « … dû est utilisé à tort dans diverses expressions calquées de l’anglais to be due... ». Il est à souhaiter que Pierre Lapointe accepte de mémoriser les solutions de rechange et de les utiliser à l’avenir. Son exemple influencera ses admirateurs et ses compatriotes .
mercredi 21 octobre 2020
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