mercredi 21 octobre 2020

Dû pour... (2016)

 2016.06.12. Un parlant français d’Amérique doit accepter d’apprendre sa langue toute sa vie. On peut supposer que ‎Pierre Lapointe sera d’accord avec l'affirmation. On en reproduit une citation dans le Devoir de la fin de semaine (11-12 juin, p. E 1). Il souligne la qualité de ses collègues de départ : « On savait tous qu’on était ‎dus pour faire de belles choses ». Ses enseignants et ses professeurs ne lui ont sans doute jamais fait remarquer que la tournure « être dû pour » est un calque de l’anglais « to be due for ». En français, on dit « on était mûrs », « on était préparés pour », « c’était le temps de… », etc. Les dictionnaires de traduction ne rendent jamais « to be due for » par « être dû pour ». La BDL note : « … dû est utilisé à tort dans diverses expressions calquées de l’anglais to be due... ». Il est à souhaiter que Pierre Lapointe accepte de mémoriser les solutions de rechange et de les utiliser à l’avenir. Son exemple influencera ses admirateurs et ses compatriotes .

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