2020-11-23. On voit une photo de la camionnette d’une entreprise de Saint-Émile dans le Journal de Québec (23 nov., p. 3). On y lit : «Traiteur #Buffet St. Émile». L’abrègement du mot «#saint» par «#st.» est la manière anglaise de faire. Cela peut être reconnu comme un symbole de la profonde anglicisation des Québécois au même titre que nombre d’interjections, d’expressions calquées, de mots anglais. L’unique raison de conserver l’abréviation est qu’elle tient lieu de relique du passé (comme «fun», «char», «blvd.» ou «no.». De fait, on l’aperçoit rarement de nos jours. Les usuels et les répertoires correctifs la critiquent (Le Multi dictionnaire…, Le français au bureau, Le Ramat de la typographie). C’est dire que le traiteur devrait corriger l’abréviation à la première occasion par «st-» ou, tout au moins, ne pas la répéter la prochaine fois. À moins qu’il veuille conserver la relique!
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