2018.04.29. À monsieur Marc Allard. Vous écrivez dans un journal de Québec, mais vous ignorez un néologisme en émergence ici : «Vendredi fou». Vous écrivez, dans l’édition du 28 avril du Soleil (p. M5, 5e col.) : «… les gens se battent pour un téléviseur au Black Friday». Le 27 novembre dernier, votre quotidien publiait treize annonces utilisant «Vendredi fou», trois, Vendredi noir, et pas un seul Black Friday. À la même date en 2015, les chiffres étaient, dans le même ordre, 12, 5 et 2 (L’Expression juste / Asulf, mars 2018, p. 1). La formule «Vendredi fou » semble s’imposer contre l’anglicisme et contre le calque «vendredi noir». L’OQLF favorise le néologisme. Sans doute, participerez-vous au mouvement en faveur de l’amélioration du français québécois grâce à son dynamisme interne. Les entreprises françaises n'y sont pas encore parvenues qui lancent «French Days» (sic) ces jours-ci pour contrer «Black Friday ».
jeudi 26 novembre 2020
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