2020-11-17. Olivier Primeau, le propriétaire des restaurants Beachclub, Kampai, Slice Gang Pizza et des casse-croûtes Pause Pizza Time, défend ces appellations et passe à l’attaque : «Le monde qui chiale fait douze fautes par phrase en français» (Le J. de Qc, 17 nov., p. 4). Son observation correspond peut-être à la réalité. Mais ses choix et ceux des propriétaires des entreprises visitées quelques jours plus tôt par une journaliste de Québecormédia plantent le décor des difficultés à bien parler et surtout à y voir des raisons de faire des efforts. Les exemples recensés montreraient que les entreprises doivent avoir des noms anglais pour percer le marché québécois. S’il en va de même pour le cheminement professionnel, la qualité du français restera un souci secondaire. Un monde économique franglais ne peut que susciter le relâchement en matière de langue. Dire, comme le fait Olivier Primeau, «Je suis 100 % pour la préservation du français au Québec» est pour le moins exagéré. Ses choix n’illustrent pas un tel engagement.
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