2017.07.04. On souligne rarement l’abus que l’on fait de l’adjectif majeur. Il est français. Il signifie «très important ». Le professeur Benoît Melançon a noté un glissement de sens à son propos en 2004 : « Important, au moins localement ». Pour sa part, Jacques Capelovici a souligné, il y a plus de vingt-cinq ans, que l’on avait trop souvent tendance à traduire littéralement le mot anglais «major ». Quelques remarqueurs ou chroniqueurs langagiers ont dénoncé la concurrence éhontée (!) de «majeur » et du monopole qu’il semble en voie de réaliser. P. Bénard constate qu’il a vaincu « grand » et «maître » (C’est la cata, 2002). A. Bladuche-Delage écrit : « … il n’y a plus d’œuvres capitales, il n’y a que des œuvres majeures, il n’y a pas de questions importantes, il n’y a que des questions majeures » (Petit traité des finesses…, 2006). De telles observations semblent à propos à la lecture d’un surtitre du Soleil «Projet majeur à Weedon » et de deux passages de l’article («… lieu majeur de production »et «C’est vraiment majeur ») publié le 27 juin (p. 7).
jeudi 12 novembre 2020
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