2020-03-18. COVID, Covid ou covid? Le genre du mot est chose discutable et discutée. On peut aussi parler de l’usage des majuscules et des minuscules. Dans quelques années, on écrira «le covid». On oubliera les majuscules, même l’initiale. Tout simplement parce que tous les sigles rêvent de se transformer en mot et, donc, d’être lexicalisés. Rappelons-nous l’évolution : CEGEP, Cegep, cégep.; UNESCO, Unesco; ÉNAP, Énap. Pour l’heure, il vient de naître : on hésite à se prononcer sur son sexe, mais on lui accorde le panache et le rayonnement de ses cinq majuscules. La télévision lui accorde ce privilège. Les journaux aussi. On a souvent l’impression que l’acronyme forme des pavés à l’intérieur des textes, qu’on veut marquer les rétines ou faciliter la lecture à des myopes. À plus ou moins longue échéance, les médias adopteront les règles normales d’écriture. On verra : «Le covid-19 sera jugulé» en manchette et «Covid-19 » en surtitre.
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