2017.06.20. La professeure A.M. Beaudoin-Bégin accuse souvent les Québécois de céder à l’influence culturelle de la France. Chaque jour pourtant des faits contredisent son hypothèse. Une déclaration récente du ministre de l’Éducation, monsieur Sébastien Proulx, fait douter de l’assertion : « Je souhaite m’entourer d’un groupe de crinqués… » (Le Soleil, 20 juin 2017, p. 8). Crinqué ? Ce serait pourtant un mot que les français semblent ignorer. Ils doivent l’utiliser sans s’en rendre compte! Le Robert et le Larousse l’ignorent. Pour sa part, le collègue d’A.M.B.B., L. Meney (Dictionnaire québécois français, 2003), affirme que le verbe «crinquer » constitue un emprunt direct à l’anglais (to crank). Qui a raison? Par ailleurs, le ministre aurait pu dire autrement : s’entourer de mordus, de motivés, de gonflés à bloc, d’enthousiastes. Là, ce serait peut-être l'influence française.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
One-man show (2025)
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
-
2025-02-05. Encore un don « historique »! Un rez-de-chaussée du Journal de Québec proclame : «La Fondation du CHU de Québec reçoit un don hi...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2023-03-17. On a donné le sur-titre «Rituels funéraires anticipés» à un article du cahier spécial du Devoir patronné par la Corporation d...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire