2014.02.10. On peut illustrer les lacunes du français au Québec par l'utilisation de fautes bien installées dans le langage. Ainsi en est-il du sort qu'on réserve au verbe « défrayer ». Par exemple, on aura lu en page éditorial du Soleil du 1er février : « Le reste de la note… est défrayé par l’ensemble des contribuables. » En français, on défraie quelqu’un de quelque chose, c'est-à-dire qu’on paie les dépenses de quelqu’un, qu’on les lui rembourse ou qu’on les couvre. Dans la phrase relevée, il aurait fallu dire que la note est payée par l'ensemble des contribuables ou des citoyens. Somme toute, en français, on défraye une personne ou un organisme de ses frais mais on les lui rembourse. Il faut savoir distinguer les deux formules.
mardi 15 décembre 2020
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