2017.10.23. Un scripteur prudent garde à sa portée un répertoire correctif. Il devrait en être de même, mutatis mutandis, des entreprises de presse et des médias électroniques. Mais on y laisse tellement passer d’impropriétés, de formes fautives ou de calques qu’on peut affirmer que les sas correctifs sont contournés. Par exemple, le correcteur du journaliste G. Piedboeuf ne décèle pas l’expression «frappé par une auto» (Le Soleil, 23 oct. p. 16). La journée précédente, la Presse canadienne annonce qu’un agent a été frappé par une voiture (c’est-à-dire heurté) et, quelques ligne plus loin, que le conducteur est sorti du véhicule et a frappé (bien dit!) le policier (Ibid., 22 oct. p. 12). Normalement, les outils correctifs signalent le guet-apens. C’est le cas de la Banque de dépannage linguistique, du Français au micro (Radio-Canada), d’Usito (Université de Sherbrooke). Sans oublier les recueils de chroniques de Camil Chouinard (2007), de Paul Roux (1997) et même de l’Office (1994). Serait-ce à dire que les médias sont des «cordonniers mal chaussés» en regard de la qualité de la langue?
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