2020-12-04. Depuis une semaine, un débat intéressant a lieu à la suite d’un article de l’écrivaine #Andrée A. Michaud : «Alerte à l’imparfait!» (Le Devoir, 28-29 novembre, p. B12). L’écrivaine faisait part d’un constat : de jeunes adultes utilisent l’imparfait au lieu du présent en milieu urbain. Trois jours plus tard, l’ex-journaliste #Jean-Pierre Proulx réagit et affirme avoir entendu de semblables formules dans le Bas-Saint-Laurent ( 1er déc., p. A6). À son tour, le linguiste #Jacques Maurais commente le phénomène sur son blogue (Linguistiquement correct) et s’intéresse à son origine. Est-il une réminiscence, en milieu rural, de l’#imparfait forain - ou des commerçants - et serait-il, en région urbaine, l’adoption du passé d’atténuation courant en anglais? Pour l’heure, les données manquent pour confirmer qu’à Montréal l’imparfait prend la place du présent sous l’influence de l’anglais et que, dans les régions rurales, il s’agisse du maintien d’un usage ancien
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