2020-12-09. Défendre le français peut prendre deux couleurs : statut ou qualité. Les ex-premiers ministres dans leur lettre commune parlent bien de «compétence fédérale». Mais les journalistes, sans s’en rendre compte, traduisent «compétence» par «juridiction». C’est ce que fait P. Bellerose (Le J. de Qc, 9 déc., p. 6). Une simple consultation des répertoires correctifs du milieu alerterait la médiasphère, ceux de Camil Chouinard (2007), de Paul Roux (2004), de la Presse canadienne (2006). Sans compter les usuels généraux (Banque de dépannage…, Multi dictionnaire, Usito) et des blogues. Par exemple, on peut lire dans celui du traducteur André Racicot (Au cœur du français) : «… un État ne peut être une juridiction. Ce mot relève strictement du domaine judiciaire. Il désigne le domaine de compétence d’un tribunal… Le mot juridiction devient erroné lorsqu’il est employé pour désigner une autorité administrative, comme un État, un gouvernement. Il s’agit d’un anglicisme». En somme, douter, vérifier, corriger.
lundi 14 décembre 2020
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