2016.07.22. Un simple citoyen écrit à la tribune des lecteurs du Soleil (22 juillet, p. 26). Il s’adresse aux humoristes québécois et il leur demande s’ils vont faire une « levée de fond » en faveur de leur collègue Mike Ward. Il est compréhensible que l’auteur de la lettre ignore que l’expression n’est pas française et qu’elle est un calque intégral de l’américain « fund-raising ». Mais cela l’est moins de l’employé du journal qui a rédigé la manchette « Une levée de fond pour Ward? » Celui-là devrait savoir que les linguistes de l’Office de la langue jugent que le calque est à éviter. Ils proposent des solutions de rechange : collecte de fonds, campagne de financement et, même, campagne de souscription pour une œuvre de bienfaisance. Les autres répertoires correctifs abondent dans le même sens. C’est dire que l’auteur de la manchette est impardonnable. Il a les ouvrages à sa portée. Sa négligence amènera un ou plusieurs autres épistoliers à répéter la même erreur par mimétisme.
lundi 14 décembre 2020
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