2016.05.27. Les Québécois ont trouvé une parade et une solution à une aporie toponymique: la place Jean-Béliveau sera plus qu’une place : elle sera une #place publique (Le Soleil, 27 mai, p. 2). Cette dernière n’est ni encadrée ni traversée par des voies de communications comme le sont les simples places (la place D'Youville par exemple). La place publique partage certaines caractéristiques de ces dernières : ainsi, elle est un espace découvert. Mais au lieu d’être traversée ou limitée par des rues, elle sera délimitée tantôt par un boisé et tantôt par un marché public. La distinction mérite la reconnaissance des autorités toponymiques et l’ajout immédiat du générique « place publique » à côté de « place ». Les guides spécialisés pourront préciser que les deux types de place sont des espaces publics. On prendra soin de faire un renvoi du mot « esplanade » à «place publique »et un « voir aussi » menant de « place » à « place publique » et à « placette ». Il faut souligner les efforts d’imagination, mais aussi faire en sorte que les analogies restent présentes dans la nomenclature.
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