2018.03.20. La FrancoFête devrait être l’occasion non seulement d’inciter les Québécois à être fiers de leur langue mais également de leur apprendre à jeter un regard critique sur la façon dont ils la parlent et l’écrivent. On lit dans le Devoir qu’une association d’éditeurs vient d’engager un lobbyiste afin qu’il mène des «représentations » en faveur de ses membres (20 mars, p. B 8). Les mots anglais et français se ressemblent si souvent qu’on n’en distingue pas toujours le sens distinct qu’ils peuvent prendre. Il faut que les journalistes apprennent à douter des expressions que la société ou la communauté a déposées dans la besace de leur langue maternelle. «Mener des représentations» ? Faisons un crochet par la Banque de dépannage de l’Office : «La locution faire des représentations est un anglicisme : elle est en effet calquée sur l’anglais to make representations. On la remplacera donc par … ». Reste à trouver la façon de dire propre au français. Mais la moitié du travail est fait… grâce au doute.
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