2016.05.21. Si vous avez déjà en main le livre de Louis Cornellier, vous comprendrez qu’on puisse affirmer que l’auteur, journaliste ou titreur, de la manchette « Second incendie aux serres Fortier : le proprio dévasté » (Le Soleil, 20 mai, p. 2) est optimiste en dépit de tout. Pourquoi? En français, « second » et « deuxième » ont des connotations différentes. Si on dit d’un copain qu’il en est à son second mariage, on suppose qu’il n’y en aura pas de troisième. Au contraire, si on parle du deuxième mariage, la route vers un troisième ou même un quatrième reste une possibilité. Cornellier évoque l’appellation « Deuxième Guerre mondiale » et il commente tout en ayant l’air de ne pas y toucher : « si on était sûr qu’il n’y en aura pas d’autres, on dirait ‘seconde’ » (p. 45). Le simple locuteur ne connaît pas nécessairement de tels détails ou raffinements. Mais ces derniers devraient passionner les professionnels de la langue : journalistes ou titreurs.
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