mardi 29 décembre 2020

Timing (2017)

 2017-03-13.  On peut fort bien se demander si l’attaché de presse du maire de Québec connaît bien les mots du lexique français. À la suite de l’annulation de la pièce Djihad de l’auteur marocain-belge Ismaël Saidi, il ne trouve pas mieux que de dire : « C’est vraiment une affaire de perception et de timing » (Le Soleil, 8 mars 2017, p. 5). Le mot anglais « timing » signifie beaucoup de choses dans le contexte : conjoncture, circonstances, opportunité. L’attaché de presse ignorait sans doute qu’il est possible de contourner le mot anglais. Il aurait pu dire : « … affaire de perception et de conjoncture » ou « …. de circonstances » ou encore « … d’opportunité ». Encore eût-il fallu qu’il doute et réfléchisse quelques secondes. « Quelques… »? Cela est déjà trop quand on doit répondre tout à trac à des journalistes. Par ailleurs, on ne peut que le constater, l’inconscience de l’attaché facilite la tâche du titreur qui y voit l’occasion de porter l’expression en manchette. À votre tour, lecteurs de journaux, de chercher la voie de contournement du mot «timing».

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