2020-06-07. Il y a quinze ans, Alain Feutry, un chroniqueur linguistique du Figaro, consacra un billet à des verbes oubliés (27 mai 2005, p. 23). Il en énuméra une douzaine, parmi lesquels Affriander (attirer par quelque chose d’agréable), Politiquer (gloser sur les affaires publiques), Journaliser (écrire dans les journaux), Desheurer (déranger la régularité de ses occupations). Desheurer? Il pourrait combler un vide. Les Québécois et leurs cousins d’outre-frontières utilisent souvent l’expression «timé (minuté, synchronisé) ou «détimé» (son antonyme). On a perdu ses repères depuis le début du Confinement, on serait porté à dire «je suis détimé». Ne pourrait-on pas dire «je suis desheuré»? Les exemples d’utilisations sont rares, mais le Larousse de 1948 en contient un : «Un homme desheuré».
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Bagels ou baguels ?
2024.04.01. Les bagels que l’on trouve sur le marché pourraient être des baguels. En français, cela va sans dire! Selon Lionel Meney, «bagel...
-
2023-09.01. Comment les chefs d’antenne devraient-ils prononcer « Airbnb » à Radio-Canada? Les principes directeurs portant «qualité du fra...
-
2014.10.20. Les organisateurs de Woodstock en Beauce déclarent forfait, reprennent leurs billes, abandonnent, renoncent, mettent fin à l’ent...
-
2024.03.01. La chroniqueuse Josée Blanchette aime bien parsemer ses textes de mots anglais. L’habitude fait partie de son style. Dans le Dev...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire