2020-04-06. Il serait de mise que les animateurs ou chefs d’antenne de la première chaîne, la radio de référence, tiennent compte des remarques rédigées par leurs services linguistiques. Ces derniers en ont sans doute rédigé des milliers depuis la création des services en 1960. Les auditeurs ont entendu l’expression «Pour faire une histoire courte » lors de l’émission Dessine-moi un dimanche (5 avril, 9 h 15). Vérification faite, à droite ou à gauche, on note qu’elle est une tournure calquée sur l’anglais. Tel est l’avis de Bruno Colpron (1982), de Michel Parmentier 2006), de Marie-Éva de Villers (2018). Et c’est aussi l’avis des grammairiens du réseau. D’abord de Camil Chouinard (1500 pièges…; 2007) et surtout des contemporains, Guy Bertrand et ses collègues du Français au micro, lesquels écrivent: «Il vaut mieux dire, selon le contexte, ‘en somme’, ‘pour abréger’, ‘pour résumer’, ‘en un mot’, ‘pour en venir aux faits’» et même, ajoutent-ils, ‘bref’.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Historique ? (2025)
2025.03.01. On a tendance à qualifier d’ historique bien des faits qui ne le seront que dans quelques décennies. Le traducteur André Racic...
-
2021-10-02. Racisme «systémique»? Que veut dire l’adjectif? Que le racisme serait élaboré, pensé, commandé, mis en page et mis en vigueur, ...
-
2016. La saison des travaux routiers est courte en territoire québécois. Aussi se rend-on compte aisément que les détours obligatoires, d...
-
2022-04-06. Les journaux devraient demander aux journalistes de prendre connaissance des notes linguistiques des collègues. Par exemple, cel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire