2020-07-19. Quand un chroniqueur de la trempe de Richard Martineau, après avoir noté que le premier ministre ignorait combien Ottawa verse à sa famille immédiate pour faire des conférences, réagit en lançant «Wow» (Le J. de Qc, 16 juillet, p. 7), il ne se rend pas compte qu’il emploie une interjection de la langue anglaise. De fait, tous les publicitaires, tous les humoristes, tous les commentateurs partagent la même ignorance. Par ailleurs, le sens de l’interjection pourrait très bien signifier : «Ça suffit!», «c’est assez!». Habituellement, en sol québécois, on l’emploie pour marquer sa surprise, sa satisfaction, son enthousiasme : «Wow!, quel spectacle!» ou «Wow! quelle athlète!». Dans les deux cas, il existe des interjections en français, mais elles sont ignorées : «Wô!» ou «Ho!» pour «c’est assez», et «Ouah!» pour marquer son appréciation. Bref, l’anglicisation au Québec ne se résume pas à l’utilisation de substantifs. La très grande majorité des exclamations en est aussi un indice
mercredi 16 décembre 2020
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Halloween (2025)
2025-11-02. C’était l’ Halloween hier. La graphie du mot fait l’unanimité. Mais on rencontre à l’occasion une variation : Hallowe’en. C’est...
-
2025-09-19. Jusqu’à maintenant, l’expression « fling flang » n’a pas obtenu la moindre place dans les dictionnaires tant d’usage que correct...
-
2025-11-27. Le sur-titre « ’Fling-flang’ au PLQ» précède la manchette «L’Upac rencontre Marwah Rizqy» à la Une du Journal de Québec (27 nov...
-
2025-06-01. Monsieur Claude Villeneuve, chef de l’opposition au conseil municipal de Québec, utilise une expression anglaise quand il s’agit...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire