2015.08.11. La majorité des abonnés des journaux francophones qui lisent la manchette « Québec veut légaliser Airbnb » prononcent in petto « airbé-n-bé ». Aussi auront-ils été surpris en entendant « airbi-n-bi » au téléjournal de 22 h (10 août). Les médias électroniques de langue française devraient prononcer les sigles et acronymes étrangers en adoptant la phonétique propre à leur langue de diffusion et à son auditoire francophone. On peut espérer que la représentation nationale qui étudiera un projet de loi à la session de l’automne portant sur les réservations de chambres saura prononcer, quand cela sera nécessaire, « airbé-n-bé ». Si le réseau a une raison sociale en anglais ou en espagnol, en russe ou en japonais, les journalistes pourront faire l’effort de la donner dans la langue de départ. Mais qu’on offre l’abréviation en français. Cela pourra inciter les radiodiffuseurs à continuer sur la lancée et à favoriser : Vé-i-pé, ipade, ipode, etc. Les oreilles québécoises reconnaîtront leur musique!
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