2021-01-17. Le témoignage (J. de Qc, 17 janvier, p. 4) d’immigrés installés au Québec depuis 2016 fait ressortir deux maillons faibles, l’un de la société québécoise et l’autre de l’État. La société, donc le voisinage et les enseignants, leur ont passé des virus linguistiques : «Ce n’est pas évident» (ce n’est pas facile) et «classes d’études régulières» (classes ordinaires). Et, inévitablement, ces formes fautives, ils les utilisent à leur tour. L’État est aussi en faute. Le ou la journaliste observe, en fin d’article, «… à leurs yeux, seule la maîtrise de l’anglais pourrait assurer la l’avenir de leurs enfant». La langue commune est une langue secondaire. L’État est un trompe-l’œil. Bref, les locuteurs que nous sommes, nous proposons une langue médiocre et l’État ne fait pas ce qu’il faut pour que le français ouvre les portes de l’avenir aux nouveaux venus.
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