mardi 12 janvier 2021

Chum (2016)

 2016.04.16. Une évaluation du nombre de mots et d’expressions françaises qui font problème dans l’usage québécois se situe à environ 6 ou 7 % des entrées des dictionnaires. C’est peu. Aussi les remarques faites ici depuis plus de deux ans déforment la réalité. Il faudrait pour établir un équilibre montrer les efforts de certains locuteurs et scripteurs. Mais, comme on ne fait pas un journal avec des bonnes nouvelles, on peut supposer que les bons exemples ne toucheraient pas les personnes fautives ou négligentes. Les dictionnaires d’usage le font déjà. Au demeurant, les lecteurs qui auraient lu la phrase : « Elle en a parlé à son ami Philippe » aurait trouvé cela normal. Ils n’auraient eu aucune raison d’intervenir. Mais ce n’est pas la phrase qui a été imprimée, laquelle est plutôt « Elle en a parlé à son chum ...» (Le Devoir, 16-17 avril, p. A 10, 1e col.). Le mot « chum » est un anglicisme passe-partout et inutile. Il peut signifier ami, compagnon, copain, amant, coloc, confrère, conjoint, etc. Il représente un des six mots sur cent que l’on pourrait remplacer afin d’améliorer la langue d’ici. Aussi semble-t-il justifié d’en faire la remarque à la signataire de l’article.

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